Mercredi 16 juillet est sorti le film Transformers Age of Extinction, 4ème opus d’une franchise plutôt lucrative. Le film a comme prévu fait exploser le box-office un peu partout dans le monde. L’histoire pourrait se résumer globalement à une guerre opposant des gros robots gentils capables de se transformer en voitures – les Autobots – à de gros robots méchants capables de se transformer eux aussi – les Decepticons. Bien que cet épisode soit un peu plus compliqué scénaristiquement parlant que ses prédécesseurs, l’idée reste la même : on va voir le film pour apprécier les dizaines d’explosions et voir des robots de 30 mètres de haut se taper dessus en cassant plein d’immeubles au passage. Je n’ai rien contre le divertissement pur et les films d’action, j’aime bien ça d’ailleurs, mais ça ne m’empêche pas de les critiquer pour leurs aspects problématiques. Dans cet article, je tenais donc à revenir sur un point très problématique du film Transformers 4 : les représentations sexistes et racistes des personnages féminins.
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Les super-héroïnes enfin en haut de l’affiche ?
» […] those of us in the industry who are still foolishly clinging to the idea that female films with women at the center are niche experiences. They are not. Audiences want to see them and, in fact, they earn money.«
» […] ceux d’entre nous dans l’industrie qui se cramponnent encore stupidement à l’idée que les films avec des femmes au centre de l’intrigue sont des expériences de niche. Ils ne le sont pas. Le public veut les voir, et en fait, ils rapportent même de l’argent. » – Cate Blanchett lors de son speech de remerciement après avoir gagné l’Oscar 2014 de la meilleure actrice
Alors que les producteurs de chez DC comme de chez Marvel ne cessent d’annoncer de nouveaux projets, deux noms ont retenu notre attention. Entre les séries Constantine, Gotham ou Flash, et à l’heure où les super-vilains vont même avoir droit à leurs films (Venom et les Sinister Six), il était temps que les super-héroïnes aient elles aussi droit à leurs projets. On sait maintenant que la série Agent Carter est déjà bien lancée, et que Peggy Carter que l’on avait déjà vu dans Captain America, aura droit à au moins 13 épisodes. On y verra l’agente secrète accomplir toutes sortes de missions juste après la Seconde Guerre mondiale. Malgré tout il faudra attendre le mois de mai pour que la chaîne ABC qui devrait diffuser la série confirme que le projet se retrouva bien sur nos petits écrans. On croise vraiment les doigts pour que l’agent Carter ait droit à son heure de gloire.
Star Wars et moi
Profitant d’une rediffusion des deux trilogies de Star Wars, j’ai eu envie de revenir avec un billet plus léger et très personnel sur la saga. Car j’avoue tout : je suis fan de Star Wars. J’ai grandi avec la nouvelle trilogie, et même si je n’ai jamais vu les premiers films sur grand écran, la collection de VHS familiale m’avait permis de les découvrir. Cet univers je l’ai aussi beaucoup exploré à travers les séries, les jeux vidéo, les bandes dessinées. Je sais qu’il n’est pas parfait, mais je l’aime.
Masters Of Sex, un show féministe
Les Etats-Unis, années 50. Le docteur William Masters, éminent gynécologiste, et Virginia Johnson, sa secrétaire puis assistante, enquêtent. Leur terrain d’étude ? La sexualité féminine.
Masters Of Sex tourne sur les écrans américains depuis quelques mois et est restée encore très discrète en France. Pourtant, la série gagne à être connue. Les Dégenreuses ont adoré et ne peuvent que vous la recommander. Masters Of Sex, plus qu’une série, c’est une histoire de femmes et d’hommes, cruellement actuelle, qui nous met face aux ignorances, aux incompréhensions et aux difficultés d’hier qui sont toujours présentes aujourd’hui. Malgré elle – ou de plein gré – Masters of Sex a bien des idéaux féministes. Et ce pour trois raisons.
[Une review garantie sans spoiler]
Brienne de Torth / Gwendoline Christie – Des femmes dans le Jeu des Trônes
La saison 3 du Trône de Fer s’est achevée il y a quelques mois et l’hiver sera long jusqu’en avril 2014. Pour vous comme pour moi, il y a des raisons à cela. L’une d’entre elle – et non la moindre – est la suivante :
Certains critiques pointent du doigt le nombre de viols, l’absence de femmes de pouvoir… tropes classiques de la littérature médiévale-fantastique. Moi, je dis, si G.R.R. Martin montre, c’est qu’il dénonce.
J’étais une Manic Pixie Dream Girl – Laurie Penny
Les hommes grandissent en espérant être le héros de leur propre histoire. Les femmes grandissent en espérant être le second rôle dans celle de quelqu’un d’autre.
Il était une fois… Mérida – De Princesse à Poupée – La magie de Disney
Le (mal)traitement de la masculinité chez Disney
Plusieurs générations d’enfants ont été élevées au biberon Disney. D’ailleurs, la majorité des « geeks » de mon entourage ont un bagage musclé de répliques, chansons & musiques… bref, un amour inconditionnel pour les créations de feu-mais-persistant Walt. Parce qu’ils sont visionnés à un moment de notre vie où nous structurons notre pensée et notre façon de voir le monde et qu’ils ont un tel impact sur le long terme, on parle souvent des multiples clichés et discriminations véhiculés par les fameux dessins animés : racisme, évidemment, mais aussi sexisme. Alors, parce que l’on fait étalage de la passivité et des énormes clichés sur la condition féminine à travers les différentes héroïnes Disney (et aussi parce qu’on parle pas mal des femmes sur ce blog depuis le début), aujourd’hui changeons de genre et intéressons-nous à la façon dont les films Disney (mal)traite la masculinité.
Cosplay ≠ Consentement
Cosplay ≠ Consent. C’est le nom d’un projet destiné à éveiller les consciences aux problèmes de harcèlement – aussi bien physique que moral – des cosplayeurs, une claque de plus dans la communauté geek.
C’est Sushi Killer, une rédactrice de 16-bit Sirens, mais surtout une de ces nombreuses cosplayeuses qui en ont assez, qui en est à l’origine.
La pilule du féminisme – Entrez dans la matrice
J’ai avalé la pilule du féminisme. Cette expression, on l’entend souvent de la part des féministes, ou – si vous préférez – dans la bouche de celles et ceux qui se sont rendus compte. Une métaphore bien trouvée et dans laquelle on peut lire une référence à la pilule contraceptive, cette pastille journalière pour laquelle les féministes se sont battu·e·s et ont vaincu. Mais pas seulement. Entrez dans la matrice.